Bleu

Plus bleu, que le bleu de tes yeux

Je ne vois rien de mieux, même le bleu des cieux.

La pollution, ça a du bon. Sans pollution pas de richesse, pas de confort, pas d’aisance, pas de facilités, pas de temps dégagé pour la spiritualité dans notre froide Europe où la survie est une nécessité. Par contre, en cette époque de pandémie et d’arrêt de l’activité humaine, le ciel est en train de réapparaître tel que nos ancêtres le voyaient.

Le jour, des bleus tous plus purs les uns que les autres, ne sont salis par aucune brume, aucune traînée suspect, aucune accumulation de nuages de poussières ou de particules plus ou moins fines. C’est magique :

La nuit, encore mieux. Le bruit des avions a cessé. Leurs affreux clignotants rouges ont disparu. Et les étoiles, à ce point visibles que l’autre nuit, j’ai pu apercevoir la constellation de la lyre derrière une vénus éclatante.

Qui a vu le ciel ainsi en France, depuis le développement de l’aviation civile et des automobiles ? Cela doit remonter au moins à 100 ans. Et encore, les fumées de cheminées l’obscurcissaient en cette saison, même dans nos campagnes. Du coup, c’est une sorte d’inédit pour un début de mois d’avril.

Suite à ceci, je n’ai pas de grande réflexion philosophique à vous offrir. Je suis simplement heureux de pouvoir vous dire que je me sens plus à l’aise dans un tel environnement, que je respire mieux. Je voulais le partager avec mes lecteurs, en espérant que nous pourrions communier autour de ce sentiment : une sorte de béatitude devant la création. Avant que nos impératifs modernes nous rappellent à notre lutte quotidienne.

Voilà ce que je vois d'habitude :

Comments

[Aube03]

Du coup, les chemtrails aussi ont disparu. Ils attireraient trop l'attention en ces temps d'arrêt de l'aviation. Et les gens commenceraient à se poser des questions !