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Au fil de mes abandons et de mes (nobles) révoltes
14 mars 2021

(covid19 #6) Absurdie

Evidemment, je ne vais pas vous parler directement de covid. Pour mon équilibre psychique, j'ai pris les plus grandes distances possibles d'avec notre civilisation qui est en train de péter les plombs sur le sujet. Et pour le petit nombre de mes lecteurs, il est hors de question que j'alimente cette rubrique autrement que sous des aspects positifs, en dehors de toute psychose collective.

Ici, je voudrais revenir sur l'absurdie que nous vivions bien avant cette petite pandémie. Cette dernière nous confronte à une bêtise que nous avions laissé prospéré de manière anarchique et qui a fini par prendre le dessus au moindre choc. Voici donc une simple photo prise en absurdie juste avant cette petite crise sanitaire :

absurde 1bis

 

 

Un dos d'âne a été construit. Il n'a pas été entretenu et au lieu de le restaurer, un deuxième en rouge a été mis juste avant. Celui-ci n'est pas plus entretenu et commence à se scinder en deux. L'herbe a poussé sur la chaussée qui n'est pas plus entretenue.

Donc, ces gens qui ont la prétention d'assurer notre sécurité, n'entretiennent plus la voie publique, mais rajoutent des structures qui contribuent à empêcher la bonne circulation, défoncent les véhicules ici deux fois, et structures qui ne remplissent même plus leur rôle, voire rajoutent à la dangerosité de la chaussée. Tout cela dans une gabegie d'argent public. Après les hôpitaux n'ont plus les moyens. Tu m'étonnes...  

Beaucoup de pseudos écologistes s'imaginent qu'en laissant la chaussée dans un tel état, cela favorisera les déplacements alternatifs. Circulant pour ma part essentiellement en vélo, je peux vous dire que les chocs sont beaucoup plus difficiles à absorber en deux roues. Seules les voitures les plus modernes ne sentent rien sur un tel enduit, de celles des personnes qui choisissent pour le petit peuple.  Ceci expliquant cela. 

L'élu, le riche, est finalement celui qui, à chaque instant, est au risque de ne plus sentir la chaussée et ainsi de prendre de mauvaises décisions. Le riche, devenu riche, a amélioré sa situation. Il pense parfois pouvoir améliorer celle des autres. Grosse erreur. Pour prendre une décision pour le collectif, il faut avoir gardé contact avec des conditions matérielles normales. Peu de rois se sont habillés en mendiant dans l'histoire. Il y en a eu, mais ils ont été peu nombreux. 

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