(Poème) La société dans laquelle je vis
Je vis dans une société du respect
Qui viole les consciences et les corps
Si je refuse le viol ?
Je perds mon travail, je n’ai plus droit aux soins
Ou de me regrouper avec mon prochain.
Je vis dans une société scientifique
Où nos plus grands professeurs sont méprisés
Où des corrompus sont promus à la télé
Où le progrès, c’est le confinement
Où les médecins ne sont pas autorisés à soigner leurs patients
Où une majorité accepte d’être des rats pour laborantins.
Je vis dans une société fraternelle et soucieuse de la santé de tous
Où des personnes vaccinées se réjouiraient de me voir au fond du trou
Où le frère rejette le frère parce qu’il ne fait pas comme lui,
Où l’état divise les familles, divise les paroisses, à son profit
A grands coups de « c’est pour notre bien ».
Je vis dans une société bien informée
Par son président, uniquement
Où les voix dissidentes sont impitoyablement censurées dès qu’elles font de l’audience
Où je parle avec moi-même sur les réseaux sociaux
Où la justice condamne Cassandre
Qui, qui, qui, sont les responsables de ce marasme ?
Je vis dans une société égalitaire
Mais j’y suis un sous-citoyen parce que je refuse un vaccin
Contre un virus assez commun
Dans ce pays, les puissants y respectent les règles s’ils ont envie
Tandis que le bas peuple imbécile ne doit pas réfléchir et décider, surtout pour lui.
Je vis dans une société de la liberté
Où j’ai le droit de me déplacer si le gouvernement y agrée
Où le couvre feu menace
Où je dois dépenser mon argent comme l’état l’entend,
Avec ce qu’il me laisse, et s’il est bien au courant
Où j’ai le droit de manger parce qu’il me fait l’aumône
« Tiens voilà 100 balles, t’es content ? »
Où je peux m’asseoir à une terrasse avec l’assentiment d’un gendarme.
En majorité, les membres de cette société ont accepté le viol
Et l’assassinat des personnes à la traîne
C’est une marche forcée madame
Où les vieux et les jeunes à la peine,
Sont traités comme des encombrants
Les gens de ce pays répètent
« C’est pour notre bien »,
En mimant le président en place
En se regardant fièrement dans la glace.
Il n’y a pas de quoi.
Dans notre système médical que le monde entier nous envie
Les invalides y sont fusillés à coup de rivotril
Avant d’en finir, on les anesthésie, quand même, dignement, derrière un paravent, et sans leur famille.
La génération de demain ? elle est béate, cachée derrière son masque
Flattée de se croire grande et responsable
Désireuse d’afficher sa bonne volonté pour s’intégrer
Les adultes qui s’occupent d’eux, notables consciencieux,
Convaincus qu’il est interdit d’interdire, les ont décidés à obéir,
Ils sont si tolérants, eux !
Enseignants, ils leur ont dit
« Tu cherches donc la misère comme ce poète qui te parle ?
La culture, le savoir, l’intelligence, des alouettes dont voilà le miroir :
Tout le monde marche à coup d’hypocrisie,
De copinage, d’actes serviles et d’esclavage !
Nous mêmes, nous nous en sommes sortis ainsi ?
Si j’oppose un refus, un autre prendra ma place
Ne soit donc pas si naïf, pour réussir, fais comme moi et obéis. »
Bonjour l’ambiance décadente au travail.
Je vis dans une société où l’état peut m’arracher mon enfant
Parce que tel est son bon vouloir
D’ailleurs bon citoyen ou pas, il m’est interdit de l’instruire
Parce que l’éducation nationale qui fabrique des crétins à la pelle
Quand ce n’est pas des terroristes
A la prétention de vouloir son bien plus que moi.
Je vis dans une société pacifique,
Si je désobéis, je ne suis pas tué, je risque peu la prison, c’est vrai (si je ne m’attaque pas l’état !),
Par contre, indocile, plus de propriété
Mis à l’amende, poussé à la rue dans l’anonymat le plus complet
Les lois démocratiques de mon pays, faites par et pour le peuple
Me réduisent à l’état d’enfant,
Je vis en France, sous un régime démocratique.