Promenade dans Niort et musée de la ville

Dans une des Eglises de la ville, il y a ce vitrail où Judas nous regarde (désolé pour la photo). Saisissant....

Et puis, la nouvelle mode qui réussit à nos Eglises, ce sont ces patchworks qui reprennent des éléments de notre culte. Ici St Georges et le dragon (encore désolé pour la photo, mais vous n'avez qu'à y aller!!!) :

Et puis dans le musée, il y a quelques chefs d'oeuvre :

La roue d'un char de nos ancêtres les Gaulois. Nous étions déjà très évolués sur le plan technique !

D'ailleurs regardez ce que j'ai photographié en sortant du musée, presque 3000 ans après :

foudroyant ?

Une lame gauloise aux proportions et à l'esthétique ravageuse, du grand art :

De belles urnes cinéraires (en fait c'était parait-il pour y faire des oboles de nourritures pour les morts et/ou les Dieux, à rapprocher de la tradition Bouddhiste) :

Et en parlant de rapprochements anthropologiques, le couple primordial, homme femme, couple de la fertilité. Non, ce ne sont pas Izanagi et Izanami de notre beau Japon, mais des statuettes extraordinaires retrouvée à Usseau et qui dateraient entre le 1er siècle avant et après notre ère.

Et pour finir l'inventaire du rayon archéologique, un magnifique petit poignard (-100 avant JC) et un collier en or (-2000 avant JC), qui nous démontrent que l'artisanat avait plus d'avance qu'on ne l'imaginait :

Vincent Tailhardat, Autoportrait, l'homme à l'écharpe rouge 1970, vivant, il nous parle presque :

Abraham Mintchine, homme à l'écharpe, début du 20ème siècle, du Lucian Freud avant l'heure :

Pierre-Marie Poisson, deuxième quart du 20ème siècle, "Flore". Est-ce une femme, est-ce la nature ? émouvant.

Buste de Luce, toujours du même sculpteur, voilà une vraie femme, pas une utopie féministe :

Toujours le fantastique Prosper Jouneau de Parthenay et ses faïences, dont vous pouvez apercevoir le travail dans cette même ville :

Et une découverte : l'atelier marmuse et ses moules, son artisanat d'art lumineux. Dans notre monde où on se targue de modernité, les machines ne nous ont pas servi à reproduire des motifs de plus en plus complexes et stylisés, mais au contraire, la rentabilité a été poussé jusqu'à ce que la reproduction même des couverts soit simplifiée et hideuse. Ici les couteaux Marmuse fin 19ème :

Ici, ce qu'on nous vend en supermarché :

"Portrait de jeune homme", anonyme. Toute la prétention de la jeunesse sur ce tableau :

Reymond, "Translation de Notre Dame de Lorette". travail d'art incomparable aux autres artistes qui l'entourent :

Plat germanique du 15ème (de mémoire). Ne trouvez-vous pas qu'il y a une similitude avec ces mêmes plats qui nous sont vendus actuellement quand on va au Maroc. Très étrange.........

Le marais poitevin selon Velluet. Comme si on y était :

Et je ne pouvais pas oublier un de nos héros régional, premier explorateur occidental de l'Afrique noire qu'il découvre déguisé en femme ! (sous un voile ce qui est parfaitement illégal aujourd'hui!) Je veux parler de notre René Caillié!!!