Palais des horreurs (#1)
Certes, il faut se concentrer sur ce qui est beau. Toutefois, n'oublions pas les crimes de notre époque. L'hôpital de Nantes, presque en plein centre ville, mérite une mention spéciale :
La façade du collège d'Auneau, vaut son pesant de cacahuètes grillées en enfer. Le mur a été criblé de balles, au hasard ? La discipline est de plus en plus dure à faire respecter ? Non, c'est l'architecte qui a commis ce crime. Difficile d'en vouloir aux enfants après :
Malgré toutes les belles initiatives de la fondation Martell, il y a cette table en bronze d'une tonne à l'étage. Il a fallu renforcer la structure du bâtiment, pour l'adapter à la table ! Il a fallu aussi renoncer aux tabourets assortis, qui, tout en étant inutilisables, détruisaient le sol. L'aspect de la table est intéressant en lui même. Sauf que l'auteur s'est dégagé de toute préoccupation pratique. Dommage pour une table. Et pire encore pour l'étron qui la surmonte. Pour s'en débarrasser, il faudra se ruiner en disques métaux grande taille. Le designer a visé l'immortalité en pariant sur l'inertie de notre époque. A coup sûr, un artiste du terroir à l'identité névrotique :