(Poème) Les mondes parallèles
Des mondes parallèles
Existeraient
Dans l’univers
Où nos amours perdus
Y survivraient
Et mon coeur n’y serait pas mort
Heureux même !
Chaque femme pour qui j’ai brûlé
Me le rendrait
Et Dieu bénirait notre foyer
Et notre nombreuse descendance.
Là-bas,
J’y ai une vie de labeur sans regrets
Ma race suit mes traces.
Et j’y ai honte, oui j’ai honte
De toutes ces grâces
Dont je suis indigne.
Des incompréhensions résolues
Un bon aiguillage au coin des rues
De l’attention
J’y envie les solitaires
Et le temps que je n’ai plus.
Là bas, tu m’as suivi les yeux fermés
Sur un impossible chemin, que nous avons trouvé
En parlant.
Dans cet ailleurs, je domine mes pulsions et mes sentiments
Tu es celle sur qui je mise
Gagnant.
Là bas, le père y a sa place
Je vénère ma femme
Humblement.
Certains disent encore que là-bas
Je serais capable d’amour
Qu’il n’y a point de regrets,
Vénus scintille blanche et bleue
Nous y avons réussi, à deux
Et marchons main dans la main
Tous les dimanches matin
Je cries, tu rouspètes,
Tout est fini à la fin, quand je t’enlace.
Là bas, nous sommes d’accord sur les enfants
Ou l’argent
Tu ne me copies pas
La jalousie y est absente
Je t’ai soumise, nous sommes amants
Complices
Personne n’y a raison.
Dans cet ailleurs
Je m’y suis vu comme si j’y étais
Continue mon ami
Ca fait du bien
Profite pour moi
De mes échecs que tu as convertis
En succès.