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Au fil de mes abandons et de mes (nobles) révoltes
7 février 2011

Mes discussions futiles : le repas de clube.

Vous avez déjà rencontré ces personnes qui n'arrêtent pas de parler sans se préoccuper de savoir si elles intéressent leur auditoire ou non ? Oh oui, vous en avez rencontré! Eh bien dimanche, j'ai eu une de ces expériences extrêmes... qui peut dire à quel point cette personne a peur de la parole des autres ?

parleuse1

Elle (tout seule bien entendu) : "Regardez le grain de semoule coincé dans mon amygdale!" :
parleuse2


Et puis : "si ma petite fille veut que je lui donne de l'argent, elle n'a qu'à faire le ménage chez moi. J'ai de grandes vitres à nettoyer."
Moi (rapidement) : "Quel âge a-t-elle?"
Elle : "35 ans."
(l'argent, elle a peur qu'on l'aime pour son argent, elle a peur de se faire arnaquer, elle a peur de tout le monde. C'est une pratiquante sous l'emprise du diable. Elle vient à l'Eglise car il n'y a que là qu'elle a trouvé des gens en qui avoir confiance. Si elle savait que les Chrétiens ne sont pas meilleurs que les autres...)

parleuse3



Et puis elle a un chat qu'elle appelle sa mimine. Un jour, le chat lui a donné de gentils coups de patte pour la déloger. Et, elle, qui ne laisse aucun être humain lui dire quoi que ce soit, qui fait des procès à tous ses voisins au moindre souci, et bien, elle s'est levé et elle a laissé le chat prendre sa place. Elle aurait pu comprendre à quel point elle était pathétique dans sa relation aux autres et aux animaux, sans demi-mesure, mais non :

parleuse4
"La mimine m'a chassé de ma place. Vous voyez comme les animaux sont intelligents, plus intelligents que certains êtres humains." (ndlr : "ah ça je ne vous le fait pas dire").


Tant d'êtres humains qui voudraient qu'on leur donne de l'amour et qui ne savent pas en donner, et qui sont encore plus incapables de supporter des relations imparfaites... nous sommes tous un peu comme ça (au début de notre humanité).

Jean Rostand :« La science a fait de nous des dieux, avant même que nous méritions d'être des hommes. »
En fait, nous commençons toujours à vivre en étant des dieux. Et nous devenons humains progressivement. A l'inverse des animaux, le servitude d'homme est un perpétuel abaissement.

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