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Au fil de mes abandons et de mes (nobles) révoltes
15 septembre 2012

Musée d'Orléans

Vu l'appétance de la ville pour l'art contemporain, le musée c'est le musée de tous les arts sur Orléans.

 

Quand on la regarde, c'est nous l'enfant :

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Girolamo Del Pacchia : la vierge et l'enfant, Saint Joseph, Catherine de Sienne, 1520.

 

 

J'aime voir cette timidité, cette humilité sur le visage d'une femme :

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Matteo Di Giovanni, vierge et enfant avec 2 anges, autour de 1485-1490.

 

 

Les 4 scènes progressent vers une longue décadence subtilement illustrée. Ici, l'âge de bronze :

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Les quatre âges de l'humanité de Gérard De Lairesse, 1682.

 

 

Je suis amoureux d'elle

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Sainte Cécile, anonyme, milieu du 17ème.

 

Quelle belle traversée du désert :

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Passage d'hiver Momper et Brueghel, 1630.

L'heure est sombre lorsqu'une grande civilisation extermine un grand chef militaire :

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La victoire de Scipion sur Annibal à la bataille de Zamma, Otto van Veen, 1625.

 

Ce tableau a été repeint plusieurs fois, le Christ apparaissant au travers du Christ, l'effet est réussi contre toute attente :

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La déploration du Christ de Saint Yves et de Saint Jérôme, anonyme, fin 15ème.

 

 

On dirait une bande dessinée colorée ++

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Sainte Catherine et les docteurs de l'Eglise, anonyme, début 16ème.

 

 

Le support est très étonnant et donne vie à ce passage de la Bible :

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Le passage de la mer rouge, anonyme, école italienne.

 

Aïe, je n'ai pas noté le nom de l'oeuvre et de l'auteur, mais ne trouvez-vous pas que cet ange qui nous montre le ciel, et que ce viel homme qui regarde l'ange, tandis que les deux autres sont dans l'ignorance, ne sont-ils pas merveilleux ?

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Ça c'est vraiment très impudique, presqu'érotique :

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Madeleine en pleurs, Otto van Veen, fin 16ème, début 17ème.

 

Saint Jérôme ne se moquerait-il pas un peu de la mort ?

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Saint Jérôme dans son oratoire, Marinus Claeszoon van Reymerswaele, début 16ème.

 

Quelle finesse d'exécution pour un médaillon ! Je comprends que les amoureux du passé aient pu s'attacher à ce point, aux portraits de leur belle.

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Portrait de mandame Simon, anonyme, début 19ème.

 

L'air dégagé de l'artiste.

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Charles Coypel, 1729 (autoportrait)

 

Belle période pour les portraits, lumineux, expressif, simple, vivant :

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Portrait de Madame Restou, 1738, Maurice Quentin de la Tour.

 

C'est un moment d'intimité réussi peint par l'artiste (à voir en vrai)

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Portrait d'Anne Louise Félicité Riesener, née Longroy, épouse du peintre, et de sa soeur Adélaïde Anne Longroy, Henri François Riesenerr 1810.

 

Le peintre à l'oeil moqueur et avec la complicité de celle qui posait, a travesti Madame de la Rivière en dame chasseresse. Ce serait pompeux s'il n'y avait pas cette complicité entre celle qui pose et l'artiste et si le talent de celui-ci n'avait pas transcendé cette scène. On les dirait épris l'un de l'autre :

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Madame de la Rivière posant en dame chasseresse, Johann Heinsius, 1779.

 

Presque vivant, orgueilleux et beau, mais nu, il préfigure notre société (et son espèce de paganisme) :

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Statue d'homme drapée en Esculape, Julien l'apostat, d'après une oeuvre du 5ème siècle avant JC.

 

Encore le grand Léon Cogniet et ses couleurs très en avance sur son temps :

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Vu d'un village près des montagnes en Italie, Léon Cogniet, 1818.

 

J'aime aussi son lion et ses portraits harmonieux...

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Quelle désolation.

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Jules Joseph Augustin Laurens, Sodome, 1873.

 

 

 

Eugène Boudin n'a pas produit que du caca :

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Paysage à Saint Valéry sur Somme, 1891, Eugène Boudin.

 

Et enfin, un superbe bas-relief exprimant la tristesse de cette mère devant abandonner son enfant et pourtant si emplie de pureté. Un chef d'oeuvre !

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Moïse exposé par sa mère sur le Nil, anonyme, Salon de 1857.

 

Vous pourrez voir de la Jeanne la pucelle aussi, fière et cconquérante (Patrois, 1864), ou des jeunes filles gardant des vaches près du ruisseau, prises dans un moment d'intimité (Arthur Henri Bonnefoy 1880), ou un Christ à la colonne un petit peu sensuel à mon goût (Humbert, 1875) et toute une partie un peu plus moderne tout au fond, mais comme le surveillant général ne m'a pas laissé 30secondes pour prendre deux-trois photos alors que le musée fermait, vous n'aurez rien sur ce thème.

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