8 novembre 2010
(Poème) Eternelle jeunesse
Car un poème, ça s'écoute d'abord :
Comme vous étiez belle
Avec vos bas de laine
Et votre fausse pudeur
Que vous étiez belle
Dans cette île solitaire
Contemplant faussement la nature
Et que bouillait tout votre coeur
Que cette robe vous va mal
Alors même qu'elle vous rend grâce
Par une simple duplicité
Que les gens changent sans changer
Qu'ils continuent à éclairer
D'une même flamme leur passé
Qu'ils sont osés ces mots de jeune
Qu'on cache seule
Par peur du monde
Et de leur originalité
Ainsi vous pensiez croire
Que de poésie, on peut se passer ?
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